Depuis plusieurs mois, la mobilisation s’organise. Des parents d’élèves occupent symboliquement les écoles, les professeurs manifestent. Pourtant, il semblerait qu’aucune classe ne soit supprimée à l’école primaire à la rentrée prochaine, contrairement à l’annonce officielle de 1 500 fermetures programmées pour septembre 2011. C’est le président de la République qui l’a déclaré alors qu’il est en déplacement aujourd’hui à La Canourgue (Lozère) sur les thèmes de la réforme de l’école élémentaire. « Pour la rentrée 2012, je souhaite que l'école primaire bénéficie d'un traitement particulier, a indiqué Nicolas Sarkozy. Nous ne procèderons, hors démographie, à aucune fermeture de classe à l'école primaire. C'est-à-dire (...) que le nombre de fermetures de classes n'excèdera pas le nombre d'ouvertures liées aux évolutions démographiques. »
Non remplacement d’un fonctionnaire sur deux :
A un an des présidentielles et alors que cette mesure mécontentait également de nombreux élus locaux, cette décision est éminemment politique. Ce moratoire sur les fermetures de classe en primaire ne satisfait pas pour autant les syndicats qui craignent que les fermetures se concentrent dans le second degré. Les effectifs de l’Education nationale ont été réduits de 16 000 postes en 2010, et le budget 2011 prévoit que près de 14 000 postes, quasi tous de professeurs, vont également être supprimés à la rentrée, en vertu de la règle de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
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